PASSAGE AU CAMBODGE POUR BANLUNG

Depuis Det, au Laos, nous avons booké un bus en direction de Stung Treng, au Cambodge. Premièrement, ca a pris long pour partir de Det en bateau… déjà 8 heures du mat et un soleil de fou (ca fait deux jours qu’il fait un peu trop chaud). Les transports ici c’est toute une histoire et ca vaut la peine qu’on s’y attarde un peu… après le bateau, nous attendons donc le bus et on te dit qu’il viendra plus tard, dans genre une heure, ok ! Pour patienter, un gars « super sympathique » veut te faire remplir un formulaire pour la douane et/ou le visa pour ceux qui ne l’ont pas encore, bien sûr il veut encaisser une commission au passage, mais les gens ne sont pas dupes, du coup il s’énerve un peu ! Nous, ca nous fait bien rire...
Une fois embarqué dans le bus, on fait 20 minutes de route et nous voilà à la douane, tout le monde descend. Là, les deux douanes (Laos/Cambodge), assez éloignées l’une de l’autre, où il faut payer le timbre de passage : 2 dollars US par tête, même si on sait que c’est une arnaque et si on demande des informations : on ne peut obtenir une explication, on doit juste payer sinon pas de timbres ! Entre les deux, on te dit de t’arrêter pour remplir un formulaire de santé et prendre ta température, avec un appareil qu’on te pose brièvement sur les tempes, sauf que parfois la température affiche 43.5° (hein Emeline) et là aucune réaction, ni aucun problème pour passer, faut juste payer… l’histoire, c’est qu’il faut juste trouver une parade pour partir avant (genre : je n’ai que des billets coréens, chinois ou taïwanais et tenir bon (pour nous) ou ne pas s’arrêter devant la petite tente improvisée)… juste le savoir n’est-ce pas ? Le bon côté de ces expériences incompréhensibles pour des pays aussi organisés que nous, c’est que ca nous rassemble et qu’on échange des informations claires. Du coup, ces systèmes ne pourront pas tenir longtemps. Soit disant, les autorités sont en train de remettre de l’ordre dans tout ca !
Une fois passé la douane, on pense prendre notre bus, mais on nous dit qu’il part vers 13 heures et il n’est que 11 heures et demi, hein ?! On nous plante là et juste à attendre (ok on n’est pas pressé), le chauffeur à l’air de piquer un roupillon. Bon, du coup, on discute et on fait connaissance avec des français travaillant à Neuchâtel, Emeline et Anthony. Cool ! Bon, VERS les 13 heures on part enfin… à un croisement beaucoup plus loin, le bus s’arrête et on nous demande de descendre, le prochain bus dans la direction de Banlung serait à 13 heures… mais il est déjà 13h30 ?! et le prochain passe peut-être à 17 heures. Trop d’informations différentes, personne ne sait vraiment, il nous faut un plan B. Par chance, avec E & A, on arrive à trouver rapidement un minivan allant pile poil à Banlung et hop pour 5 dollars US nous embarquons pour 3 heures de trajet. On trace la route, en nous félicitant de n’avoir pas attendu le prétendu bus de 17 heures !
Le minivan nous dépose proche d’un guesthouse, Tree Top, et nous pouvons disposer tous les 4 d’une chambre, par chère et super belle tout en bois ! Le vent souffle juste ce qu’il faut pour nous rafraîchir, tel un éventail… et nous passons une belle soirée, hey hey !
Les deux jours qui suivirent furent consacrés à la découverte en scooter de la région du Ratanakiri. Ici, la poussière de route ocre s’invite partout ! Nous avons réussi à trouver un point d’eau où l’on peut se baigner (le Lac Yeak Loam), car la plupart du temps c’est impossible (peu d’accès aux rives), le pied. Visite de quelques chutes d’eau et d’un village dans le district du Vensai après un bout effectué en pirogue (nous assistons à un mariage et il paraît que la présence d’étrangers est de bonne augure – temps mieux… pour les garçons un peu d’alcool de bambou pour faire comme les autres mâles du clan, c’est une question d’honneur, les femmes du village buvaient elles aussi, mais chacun son espace, nous visitons aussi le lieu de leur cérémonie funèbre).
Cette région du Ratanakiri n’est ouverte que depuis 4 ans, car avant il n’y avait pas de route, le seul axe existant était celui depuis le Vietnam, qui se trouve à 70 km. Du coup, tout le monde veut profiter des quelques touristes de passage, les petites agences d’excursion ou guides font encore pas mal de pressing pour qu’on visite les alentours avec eux, mais tout peut se faire seul si on aime découvrir par soi-même, car les accès sont faciles ; on fait aussi des économies utiles.
Ici, au Cambodge, la monnaie c’est le Riel, mais les sous qu’on reçoit au bancomat sont des dollars US et on paie tout dans cette monnaie, c’est comme ca ! Le Riel cambodgien sert toujours par contre à compléter les centimes, vu qu’ils n’utilisent que les billets et aucune pièce.
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