HÔ CHI MINH-VILLE ( SAIGON )

Hey, hey, nous voilà arrivés à Hô Chi Minh, la capitale du Vietnam… Nous trouvons deux motos dopp (taxi scooter) pour parcourir le grand bout de ville du terminal de bus jusqu’au quartier que nous avons choisi, dans le centre et proche du quartier des routards. Ce qui n’est pas facile, c’est de savoir combien coûte réellement une course locale et non pas celle pour les touristes, au début c’est toujours 6 x plus cher, mais après un temps on arrive plus ou moins à négocier au même prix. Il faut savoir qu’ici en Asie, la plupart des terminus de bus se trouvent à l’extérieur de la ville, est-ce principalement pour le business des taxis ?

Notre hébergement est une petite pension au fond d’une ruelle étroite et profonde, Miss Loi Rooming House, il s’y dégage une odeur de jasmin, d’ailleurs partout dans les maisons alentours… L’entrée commence par un grand portail en fer forgé qu’on tire sur le côté, et ensuite un salon bien keetch (mobilier foncé/laqué, fleurs en plastique, plein de bidules rouges/jaunes pailletés à la chinoise). Il y a plusieurs chambres super lumineuses desservies tout le long d’un long escalier en colimaçon, nous on a eu celle tout en haut au 4eme, ensuite par un autre escalier on accède au toit et… à la vue sur toute la ville ! Sensation magique avec un peu de vent frais, ca fait du bien !

Le soleil brille dans cette ville qui nous apparaît jolie, réellement, avec toutes ces petites maisons colorées tout en hauteur et ses quelques buldings et quartiers chics, son parc à l’ombre où les étudiants s’y retrouvent après les cours (parfois pour accoster les touristes afin de pratiquer leur anglais 😉 ou alors pour faire leurs cours de gymnastique, ses petits magasins et restaurants de rue et bien sûr toute sa circulation.

On dit que chaque personne ici possède un scooter et la population est plus nombreuse qu’en Suisse ! Ah, c’est quelque chose de les voir, un défilé pratiquement parfait, chacun sait où il va sans stress. En tant que piétons, pas de problème pour traverser, même qu’il n’y a pas de passage, suffit juste de marcher tranquillement pas et pas et de jouer avec les deux roues qui se faufilent entre nous. On se demandait si les suisses arriveraient à faire comme eux… rouler tranquille au volant sans feux pour nous discipliner : peut-être que oui, peut-être que non (c’est plus une philosophie de vie, qu’un apprentissage) !

Nous visitons le quartier chinois, son marché et quelques temples (d’origine chinoise), dont les conséquentes fumées d’encens vous piquent abondement les yeux. Chouette atmosphère, différente que les temples bouddhistes.

Nous sommes aussi allés visiter les fameux tunnels creusés par les Vietconq à Cu Chi. Certains tunnels originaux existent toujours et peuvent être empruntés, d’autres ont été agrandis (oui Chris l’a fait lui ;-), mais à l’heure actuelle, le site est très touristique (trop). Les guides racontent l’ingéniosité de leur peuple pour se défendre (les pièges intelligentes qu’ils ont inventés, etc), moins leur décimation.

Sinon, ici nous avons trouvé quelques habitudes, nos petits plaisirs : café et thé glacés et cuisine locale dans un petit restaurant de rue dont le nom est imprononçable, mais nous avons tellement apprécié cette nourriture faite avec amour : Xào Tòm (riz grillé et crevettes), Xào Saté (sèches grillées au saté), Dâu Hû Chiên Giòn (tofu croustillant), des escargots pour Chris et bien sûr quelques bières…

Depuis ici, nous avons booké directement des « open tickets » (tickets sans dates) avec une compagnie de bus pour nos prochains trajets jusqu’à Hué, ça vaut vraiment la peine niveau prix. Normalement, nous sommes assurés de ne pas finir à l’arrière d’un minivan bondé. Le train ça sera pour après. Prochaine destination : les plages et dunes de Mui Né.

VOIR LES PHOTOS & VIDEO