CARDWELL – MISSION BEACH – CAIRNS
Bien relaxe, on reprend la route jusqu’à Ingham, puis tournons à gauche direction le bush pour rejoindre des kilomètres plus loin les chutes d’eau de Wallaman, une des plus hautes d’Australie, presque 300 mètres. C’est ici que commencent nos premières histoires aborigènes.
Wallaman signifie « beaucoup d’eau » et l’eau déjà à cette ère signifiait beaucoup. L’histoire de cette chute parle d’un arc-en-ciel qui donna naissance à un serpent géant qui façonna les gorges et montagnes alentours. D’ailleurs, on en aperçoit un ! Un serpent ou un arc-en-ciel ?! Seulement on est un peu déçu de n’avoir pu marcher jusqu’en en bas des chutes, le chemin est fermé.
En reprenant la route, nous tombons nez-à-bec avec un casoar (en anglais cassowary), sorte de dindon croisé avec une autruche, coiffé d’un casque osseux (aide pour se frayer un passage dans la forêt). C’est dans cette région qu’il y a la plus grande concentration, mais leur rencontre est paraît-il rare. Des panneaux nous indique comment nous comporter avec eux – on a fait tout faux : par ex. ne pas s’arrêter au bord de la route pour les voir, ne pas s’approcher, bon voilà trop tard ! Surtout rouler lentement sur la route au cas où y’en aurait un qui traverserait. C’est des animaux préhistoriques datant de la fin de la période jurassique, mais ils ont des manières tout à fait modernes – c’est le mâle qui couve les œufs et s’occupe de l’éducation et la femelle dès qu’elle a pondu, s’en va chercher un autre prétendant, sympa !
Nuit à Cardwell Van Park, petit bled qui possède une longue plage et un petit salon de coiffure, qui a bien fait le bonheur de Chris – la dernière coupe remontait au Vietnam ! Ensuite, nous traçons un peu plus loin à Mission Beach, plage renommée et qui doit son nom à une mission aborigène construite en 1914, mais qui a été balayée par un cyclone 4 ans plus tard. Le sable ici est de couleur caramel et de longs palmiers trônent comme des rois jusque dans le ciel bleu cyan. Un peu de vent, mais il fait bon. On dort deux nuits au Hideaway beach holiday park.
Après une marche sur la plage et sur le ponton des pêcheurs locaux pour voir si le poisson mort, on s’aventure dans la « rainforest » pour un petit lacet d’une heure entre rivière et point de vue sur la mer; on rencontre des araignées noires à points jaunes et un échidné qui se met en boule à l’approche de nos pas. Sauvage ! Mais qu’est-ce qu’un échidné hein 😉
On a entendu la pluie tomber sur le toit de notre maison cette nuit, mais dès le matin le soleil est généreux. On entreprend la montée sur Cairns à travers les champs de canne à sucre (odeur de caramel délicieuse) et de bananes, la terre qui devient de plus en plus rouge contrastant avec le ciel tellement bleu. Petit stop au parc national de Wooroonooran pour marcher dans la forêt tropicale et voir les chutes d’eau de Josephine (on peut s’y baigner) et à Babinda pour découvrir les « boulders ». L’eau a creusé dans la roche plusieurs trous, c’est assez joli. Bien sûr, les aborigènes ont une légende toute autre pour raconter l’origine de ce lieu mystique, qui procure une détente complète de l’esprit.
Nous restons deux nuits à Cairns, la première au Cairns Villa Laisur Park. Le lendemain au Cairns Sunland Laisur Park. Nous visitons un peu la ville, l’esplanade, les magasins de surf, quelques galeries d’art aborigène et le jardin botanique, où on s’est fait dévoré du front aux chevilles. En effet, un climat tropical = le retour des moustiques. Merci anti brumm !
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