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SAVANNAH WAY

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Avant de reprendre le ferry et quitter définitivement la vue sur la mer et cette côte sauvage, accessoirement la pluie, nous nous rendons à Cow bay pour profiter de la plage encore une fois. Et le soleil réapparaît. On s’engage sur la route humide à travers ombre et lumière pour rejoindre le ferry et au petit village Mossman, où nous nous arrêtons pour les courses.

La route change ensuite et notre compteur affiche 5'000 km… la terre devient rouge, curieuse association de couleurs avec l’herbe verte fluo au-dessus et la végétation devient sec. On aperçoit déjà le fameux horizon plat, immense et sans fin. On est contents de découvrir la région du centre, celle-ci à nouveau plus agricole que tropicale, où les gens locaux sont si sympas, d’ailleurs on dit d’eux qu’ils sont « easy going », facile à vivre. Ça aide pour des discussions en tout genre et pour apprendre l’anglais plus vite ! On s’arrête à Atherton pour la nuit au BIG4, en passant par Mareeba.

La mission des jours à venir sera de nous rapprocher d’Alice Springs par la « Savannah way ». Dans le coin, nous découvrons un nouvel animal : le kangourou des arbres. Eh oui… bien ceux-ci soient dans les arbres, il nous faut faire attention à eux aussi sur la route.

Après avoir vu à Yungaburra le « Fig Tree », un phénomène particulier liant deux arbres centenaires, nous entreprenons le circuit des chutes d’eau, dont la plus connue Millaa Milla, mais y’a rien à dire celles de l’Islande restent les plus magiques. On peut également se baigner aux sources d’eau chaudes d’Innot, un tout petit plan d’eau totalement naturel à l’accès de tous, mais l’eau est trop chaude, 60°. On continue la route direction Ravenshoe, pour stopper à Undara, au camping d’Undara Experience. C’est un chouette endroit qui sent délicieusement l’eucalyptus à cause des arbres partout ici, une odeur qu’on ne trouve pas chez nous dans la nature mis à part dans les spa. Quelques chambres et le restaurant ont été construits avec des vieux trains et le soir c’est chansons populaires autour du feu !

C’est dans le parc national d’Undara qu’on trouve des caves creusées par la lave des volcans anciens et un souterrain rempli de pierres semi-précieuses. Des tours sont organisés pour aller creuser la pierre pour trouver son propre joyau, ça s’appelle faire du fossicking. Pour nous, c’est le retour des marches, pas intensives comme on l’aimerait car il n’y a pas de dénivelé… ça nous manquait. Un petit tour dans le marais pour atteindre les cailloux de granite, où nous rencontrons notre troisième serpent, un tout vert appelé « green tree snake » non venimeux – dès qu’il a vu les souliers de Chris il s’en est allé en faisant la danse du ventre à une vitesse folle… des trouillards ces serpents ! On monte aussi au cratère de Kalkani. Tous ces volcans dorment sous une jeune végétation d’arbres, à perte de vue.

Puis on roule à travers la terre et la poussière rouge et arrivons un peu plus loin au Mont Surprise (la surprise c’est qu’il n’y a pas de mont, ah !), au camping de Bedrock village, c’est un peu le village des Pierrafeux. On nous propose une pizza cuite au feu de bois ! Sinon voici une jolie histoire qu’on trouve aux toilettes : « Merci d’éteindre la lumière en partant, sinon des moustiques vont entrer. Et si les moustiques entrent, les grenouilles aussi. Et n’oubliez pas que les serpents raffolent des grenouilles. On ne voudrait pas que vous soyez obligés de partager votre douche avec un serpent ! ». Pour le coup, on n’oublie pas 😉

Le lendemain, on fait encore de la route et on rencontre parfois des « road train », les trains de la route, il leur faut deux à trois km pour s’arrêter, car ils font 55 mètres de long et plus de 130 tonnes, là on comprend pourquoi même quelques vaches finissent leur vie en bord de route, pas le temps de. On stoppe à Georgtown pour assister à un rodéo, mais mis à part ça et l’histoire intéressante du bled, rien, c’est mort. Une ville fantôme comme dans les vieux films de cow-boys. C’est d’ailleurs dans cette région que commença la ruée vers l’Or, car des pépites pouvaient se ramasser à même le sol. C’est également le cas 148 km plus loin à Croydon, où on a eu raison de s’arrêter pour la nuit, au Croydon caravan park, car on a rencontré des gens fort sympas et c’était la soirée BBQ-saucisses, nos premières saucisses australiennes. En réalité, elles ne font pas belles impressions sous cellophane, mais toutes bronzées ça passe !

Au matin, la route nous attend à nouveau. Dans ce coin, c’est tout droit, pas le choix et la végétation se raréfie. Après Normanton, on s’arrête à Karumba pour la nuit, au Karumba point tourist park, dernière ville possédant un accès à la mer pour un joli coucher de soleil, mais toujours pas de baignade possible, car l’eau est infestée de croco. La prochaine grande ville c’est Cloncurry ou le Mont Isa à près de 500 km. Dans le coin, pas de réseau et ne parlons pas du wifi… mais il y a des gens à rencontrer fort chaleureux. On prend le soleil.

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