LOMBOK SAUVAGE
Le 9 août au soir en attendant notre succulent souper, alors attablé au super restaurant le Nomad, nous avons senti un tremblement de terre, 5.3, dont l’épicentre se trouvait à 70 kilomètres dans le fond marin aux côtes de Lombok, l’île juste à côté de Bali. Etonnante sensation, mais ça n’a duré que quelques secondes. Et nous encore de penser : j’espère que ça ne sera pas grave, on veut notre repas 😉
Les locaux eux sont habitués et on sort dans les rues par sécurité. La réalité : Bali est un volcan qui donne la vie (et à l’époque la reprenait) et c’est pourquoi les balinais le craignent et lui vouent un culte sincère et profond. On raconte que Shiva lui-même aurait choisi Bali pour planter les deux volcans Agung et Batur en ces lieux divins. Ils abriteraient donc des dizaines de dieux et de déesses que les croyants préfèrent ne pas déranger. Seuls les touristes et quelques guides locaux prennent ce risque. Les locaux eux se chargent juste d’encaisser quelques roupies lorsque nous approchons d’eux – le droit de passage.
C’est donc après quelques jours tranquillou à Ubud que nous partons pour une escapade à deux roues direction le Lac Batur et the floting restaurant/le restaurant flottant, pour manger à nouveau un succulent poisson entier grillé au feu de bois. Rien que pour cette cuisine là et le cadre idyllique, on y reviendrait. Sur la route, nous croisons à nouveau la police-corupsi et cette fois-ci nous leur laissons uniquement 5 $.
Le lendemain, toujours avec nos scooters, nous partons direction Padangbai (petit bled où nous mangeons aussi un succulent poisson avec une sauce à l’ail au café de Padangbai), une petite cession plage avec Alex et Co, puis après une nuit au Serangan Inn 2, nous prenons un ferry matinal pour 4 heures de mer calme afin d’atteindre l’île sauvage de Lombok. Alors sur le point d’embarquer, un policier nous demande nos permis et si on a « quelque chose » pour lui, on lui dit simplement non. Il nous laisse passer sans rien dire – qui n’essaie rien n’à rien 😉
Sauvage ? D’abord, Lombok est totalement musulman, cela change radicalement les décors des maisons et le style vestimentaire. Un peu de charme et d’exotisme en moins, mais c’est beaucoup plus calme et c’est ce que nous recherchons (mis à part les prières qui sont livrées cinq fois par jours aux habitants par les hauts parleurs postés à chaque coin de rue). En accostant à Lembar, nous traçons la route direction la plage de Kuta Lombok, entre deux il n’y a pas grand chose. A notre arrivée, nous sommes surpris d’être encore surpris par la nature : nous découvrons des plages presque vierges et une eau intensément turquoise. Nous nous arrêtons pour un petit dîner bien mérité, puis nous partons en quête d’un lit pour la nuit. Nous trouvons une petite chambre assez luxueuse au Kuta Baru Home Stay, avec eau chaude et TV, on apprécie quand même un peu de confort pour deux nuits.
Dès le lever du jour, nous partons en expédition dans l’intention de nous en mettre plein les yeux et de découvrir toutes les plus plages du coin. Les routes ici sont complétement défoncées, mais quand on voit les criques turquoises au loin, on s’encourage. Du côté Est, en direction de la plage de Mawun, il y a un joli restaurant organique perché en hauteur, un chouette break à l’ombre, car une fois arrivé sur place il n’y a aucune possibilité de restauration, juste quelques vendeurs à la sauvette pour : ananas, boissons fraîches, bracelets et sarong.
Ensuite, nous partons à l’Ouest de Kuta, pour la plage de Tanjung Aan, tout aussi paradisiaque, mais avec un ou deux petits restaurants, ce qui nous permet de rester sur place plus longtemps. On prend le soleil, on nage. Les infrastructures sur les plages sont juste assez propres pour que les touristes restent en bonne santé, mais aussi pour que cet étroit ne devienne pas Kuta Bali, un endroit très peuplé. Etonnamment, il n’y a pas de grands hôtels ici. Un équilibre qui est encore préservé. Petits apéro pour assister au coucher du soleil derrière les collines, puis petits restaurants sur la plage. Nous rencontrons aussi des voyageurs avec qui nous avons bien ri. Nous passerons nos deux dernières nuits au Triputri Home Stay, un petit endroit tout simple, au prix dérisoire de 12 $.
Retour sur Lempar pour prendre le ferry, petit dîner au café de Padangbai, puis retour de nuit sur Ubud. Nous passons notre dernier jour à Seminyak, proche de Denpasar aéroport, pour voir un peu le Bali classe. Nos jours en Indonésie sont comptés et si c’était pas pour partir sur Hawaii, on serait plus tristes… l’Indonésie fut en quelque sorte un substitut à notre « Home Sweet Home ».
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