UN PARADIS NOMME MAUI

Un petit vol d’une demi heure depuis Honolulu, puis nous atterrissons à Maui, petite île bien verte. En réalité, il s’agit d’une oasis où vivent en harmonie une danse végétation, des fleurs exotiques comme s’il en pleuvait et des arbres fruitiers. Au milieu de tout ça, des routes en très bon état, des petits villages et des propriétés lovées dans la nature… au bord de la route se trouvent les fameuses boîtes aux lettres « made USA ». Bien sûr, Maui possède son cratère puisqu’elle est née de lui, régnant à 3’055 mètres.

On se sent bien sur cette île, l’esprit léger comme le vent… les hawaiiens roulent en pick-up, leur chien à l’arrière oreilles au vent; ils filent faire du surf avant le coucher du soleil. Et il y a toujours cette petite brise qui rend la chaleur tellement supportable.

Au Nord de l’île, sur la route en direction d’Hana, on a loué un pavillon dans un verger « Hale Moana », un peu dans les terres, mais toutefois proche de la côte. Cosi, décoré avec goût, avec sa petite terrasse abritée, il possède tout son charme et ne parlons pas de la douche à ciel ouvert qui se trouve juste derrière la maisonnette. On est heureux et c’est un peu des « vraies vacances » au milieu de notre voyage, avant de retrouver le rush assuré, sacs au dos, de l’Amérique du Sud.

Nous partons à la découverte de cette île de Robinson pour ainsi dire, car elle ne se livre pas tout de suite vu l’immense végétation. D’abord sur la côte Nord, une route sinueuse et longue offrant une vue sur la végétation, les récifs sauvages et l’océan bleu se déchaînant contre la roche volcanique. C’est aussi la demeure des chutes d’eau, des marches dans les forêts de bambous. Nous visiterons les Twin Falls et les Waimoku Falls, chutes d’eau comme un cadeau après de longues marches dans la boue. On peut aussi aller jusqu’à Hana qui est un coin bien sauvage, plus fréquenté par les locaux, puis faire le tour par le bas, c’est magique car nous roulons réellement au milieu de la lave d’entant. Sur la route, il y a toujours des vendeurs de fruits (ananas, noix de coco) et aussi de poulets grillés. Il y a aussi des plages sauvages, notamment la Black Beach où nous nous sommes arrêtés pour déguster un fameux poulet et la plage de Hamoa. Mais c’est plus pour les surfeurs, vu les courants forts à l’Est.

Sur la côte Sud en direction de Makena, c’est le coin des plages paradisiaques pour chiller, faire du body bord ou du snorkelling, c’est aussi la demeure des hôtels de luxe. On essaie les plages de Ulua et la Big Beach, ou encore plus loin à La Perouse Bay, où se trouve des plages dans la roche volcanique, mais les courants sont aussi plus forts ici.

On adore le petit village de Paia – il gagne directement notre cœur. C’est un peu le coin des surfeurs bobos et les gens s’y promènent avec une chemise/robe hawaiienne et une fleur dans les cheveux. Il y a tout : un super marché bio, des petits magasins et de très bons resto (Fish Market/Flatbread Compagny – les meilleures pizzas du monde), plus une plage nommée Baldwin, tout ça à quinze minutes de notre pavillon. Dans sa rue, on y a même croisé une star, Steven Tyler le chanteur du groupe Aerosmith. On adore tout aussi fort celui de Lahaina sur la côte Ouest (on peut y déguster des shave ice/de la glace arrosée de sirop) et il y a également de jolies plages proches des ressorts, Kapalua et Napili.

En voiture, on peut aussi accéder en moins d’une heure au parc national de Haleakala, pour voir le cratère, le premier parc est à 2'134 mètres. Le mieux, c’est de parquer là puis de monter en auto-stop jusqu’à 2'969 mètres, là où commence une marche de 7 heures dans la roche volcanique et le chemin revient directement à la voiture. Ouiii on l’a fait, incroyable ! Une vue sublime au-dessus des nuages, où la brume joue avec les montagnes et le soleil, génial. Même si Chris a rencontré au milieu du chemin une guêpe qui l’a piqué au doigt et qui a fait enflé sa main comme si on avait soufflé dans un gant de chirurgien. On sait maintenant qu’il n’est pas allergique !

Nous rejoignons dans quelques jours le continent pour visiter San Francisco, avant de descendre sur Lima, Pérou.

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